Les cours du pétrole continuent d’inquiéter les pays consommateurs alors que les pressions des producteurs se poursuivent pour garder les prix à un plus haut niveau possible.
Les prix du pétrole brut ont enregistré jeudi, en effet, leur plus bas niveau par rapport aux derniers quinze jours durant lesquels ils sont tombés sous la barre des 90 dollars. Moins de 90 dollars pour le Brent de la mer du Nord, 80 dollars pour le WTI amériain alors que le Saharan Blend algérien se rapprochait des 90 dollars.
Ce vendredi, à l’ouverture des marchés, les prix ont rebondi, sous l’effet des risques sur l’approvisionnement et l’approche de l’entrée en vigueur de l’embargo européen sur le brut russe. Le Brent de la mer du Nord pour les livraisons de janvier prochain a enregistré une hausse de +0,18% et s’installe à 89,94 dollars. Quant au WTI américain, pour livraison en décembre, il a bondi de +0,49% atteignant 82,02 dollars. Le Saharan Blend algérien, en revanche, a perdu 1.48% atteignant 91.55 dollars.
Les analystes expliquent cette volatilité du marché par « l’intensification des problèmes d’approvisionnement et les mesures prises par les pays de l’OPEP et leurs alliés (OPEP+) ». Il est à noter que le cartel pétrolier a décidé de réduire sa production de 2 millions de barils par jour en novembre.
D’autres facteurs qui pesent sur les prix ont été évoqués. Il s’agit du ralentissement de l’économie mondiale et la faiblesse persistante de la demande chinoise. Mais les prix résistent par rapport aux précédents ralentissements économiques en raison de l’épuisement des stocks de pétrole et de produits raffinés et d’une offre qui diminue donc parallèlement à la demande.