Le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a pris part jeudi, à la réunion des ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales de la région du Moyen Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (MOANAP) avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a indiqué un communiqué du ministère.
Cette rencontre s’est tenue par visioconférence dans le cadre des Réunions de Printemps du groupe de la Banque Mondiale (BM) et du FMI, précise la même source.
La réunion a constitué « une plateforme d’échange et de partage à travers laquelle les pays de la région MOANAP partagent avec le FMI, leurs préoccupations en matière de développement économique et financier et échangent sur les meilleurs moyens, permettant au Fonds d’accompagner ces pays sur cette voie », explique le communiqué.
Lors de cette rencontre, les discussions ont porté essentiellement sur « les principaux défis de la région, imposés par la pandémie de Covid-19 », note la même source, ajoutant qu’un accent « particulier » a été mis sur la question d’accès aux vaccins, ainsi que sur la manière d’insuffler la reprise économique post pandémique.
Dans son intervention, M. Benabderrahmane a salué les efforts consentis par le FMI, pour soutenir les pays membres, notamment ceux à revenus faible et intermédiaire, à l’effet de faire face aux effets de la pandémie de Covid-19.
Le ministre a également souligné que « cette institution a fait preuve d’une forte réactivité dans sa réponse à la crise, notamment à travers l’assistance technique et l’adaptation de ses instruments et facilités de financement ».
M. Benabderrahmane a aussi indiqué que « l’Algérie a mis en place un dispositif de riposte depuis le début de la propagation de la pandémie, dont le but principal était de sauver les vies humaines et de protéger les revenus », soulignant que « des mesures budgétaires, fiscales, douanières et monétaires ont été aussi prises en vue de préserver les postes d’emploi et de soutenir l’activité du secteur économique public et privé ».
Ce dispositif a coûté des financements supplémentaires d’un montant dépassant le 1,3 milliards de dollars, a affirmé M. Benabderrahmane.
Sur un autre plan, le ministre a signalé l’organisation, au mois d’Aout dernier, des assises nationales pour l’élaboration d’un Plan de relance économique et social, avec l’ensemble des parties prenantes et qui a débouché sur un plan d’action à court terme couvrant la période 2021-2024.
APS