Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a réagi mercredi, à l’issue de l’adoption du PLF 2022 par l’Assemblée populaire nationale (APN) lors d’une séance plénière, sur la révision des subventions généralisées de l’Etat et la volonté de son gouvernement de lever cette mesure.
« Nous ne subventionnerons plus les produits mais plutôt les ménages une fois que le seuil requis pour bénéficier de l’aide financière sera fixé », a-t-il précisé. Selon le Premier ministre, l’objectif de la révision des subventions a été tracé et sera suivi de « mesures et de mécanismes qui seront mis en place avec la participation de tous ».
A cet effet, Benabderrahamane a affirmé que l’Etat a maintenu les montants colossaux consacrés à l’aide publique (1942 milliards Da, soit 17 milliards dollars) en dépit de la crise économique, a rappelé le Premier ministre.
Une croissance économique de 6% au 3ème trimestre de 2021
Par ailleurs, le Premier ministre, a affirmé, que la croissance économique avait atteint plus de 6% au 3e trimestre de 2021, un taux que l’Algérie n’a jamais réalisé auparavant.
« Pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie, la croissance économique a atteint, durant le 3e trimestre de 2021, un taux de plus de 6%, un niveau jamais atteint même par les économies avancées, et ce, grâce à la mise en œuvre du programme du président de la République », a souligné Benabderrahmane.
« Vous avez constaté les réalisations déjà accomplies à travers le programme de relance économique et nos capacités d’exportation hors hydrocarbures », a-t-il déclaré à l’adresse des députés:
Selon le Premier ministre, la loi de Finances 2022 prévoit une série « de réformes visant à booster l’économie nationale et à assurer les grands équilibres au titre des programmes économiques et sociaux à travers la rationalisation des dépenses publiques et un meilleur recouvrement fiscal ».
Il a précisé dans ce sens, que l’Etat a veillé, à travers les dispositions de ce texte, à « encourager les activités génératrices de richesses et d’emplois, notamment au profit des jeunes ».
Aussi, ajoute le Premier ministre, « à protéger l’économie nationale en œuvrant à orienter les aides de l’Etat vers les catégories vulnérables et la classe moyenne pour préserver le pouvoir d’achat outre la protection des deniers publics contre la corruption et le gaspillage ».