Le groupe pétrolier britannique British Petroleum (BP), prévoit la vente de ses actifs en Algérie à l’italien Eni, selon ce qu’a rapporté lundi, l’agence Reuters.
Des pourparlers sont en cours entre les deux parties, au moment où ces deux groupes « redoublent d’efforts afin de recentrer leurs activités pour faire face à la baisse des marges de bénéfices, à la hausse de la dette et aux pressions qu’ils subissent pour réduire leurs émissions qui impactent le climat », rapport Reuters.
Les deux groupes n’ont pas souhaité faire de commentaires à ce sujet, selon l’agence britannique, qui a souligné au passage, que les principales sociétés énergétiques européennes « réduisent leurs portefeuilles pétroliers et gaziers pour ne conserver que les actifs susceptibles d’être rentables et redéploient des capitaux pour une transition énergétique. »
BP envisagerait une vente pure et simple avec une possible participation dans les actifs d’Eni ailleurs, notamment dans le développement phare du gaz naturel liquéfié au Mozambique, explique les sources de Reuters. BP et Eni ont également examiné l’idée de créer une joint-venture en Algérie similaire au modèle angolais, ont ajouté les mêmes sources.
Cet accord permettrait à BP de céder ses actifs algériens après son échec depuis 2019 à vendre sa participation de 45,89% dans l’usine de gaz naturel d’In Amenas. BP détient également une participation de 33% dans l’usine à gaz d’In Salah, Selon l’agence de presse britannique.
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