Les prototypes de respirateurs artificiels développés par les chercheurs des universités de Bejaia et de Bordj Bou Arreridj sont confrontés à de nouvelles contraintes d’ordre bureaucratique.
En sus des difficultés techniques et l’absence d’un opérateur économique de taille pouvant accompagner ces deux projets sur lesquels les pouvoirs publics ont beaucoup misé au début de la pandémie, les deux prototypes de respirateur artificiel made in Algeria, font face à un problème d’une autre nature. Il s’agit de l’existence en Algérie d’un organisme habilité à faire les homologations nécessaires.
‘’Nos chercheurs dans les universités de Bejaia et Bordj Bou Arrridj ont finalisé la fabrication de respirateurs artificiels, mais le problème qui se pose actuellement, c’est que nous n’avons pas une instance qui peut homologuer ce matériel’’, a révélé mercredi sur le plateau de la chaine III de la Radio nationale M. Hicham Sofiane Salaouati, directeur du développement technologique et de l’innovation, à la direction générale de la recherche scientifique.
Le rôle du chercheur, d’après lui, se limite à concevoir le prototype. L’homologation ou la certification du produit est l’apanage d’autres acteurs, a-t-il précisé.
Pour parer à ce problème bureaucratique qui freine l’innovation et casse les initiatives, Hicham Sofiane Salaouati annonce l’arrivée d’une commission nationale d’homologation des produits de santé et pharmaceutique.