L’Algérie continue à diminuer sa facture d’importation de carburant, après le lancement de plusieurs raffineries du groupe Sonatrach. Ainsi, cette facture a été réduite en 2021 de 1,5 milliard de dollars.
Ce chiffre a été annoncé par Rachid Zerdani, vice-président Responsable de la Stratégie, de la Planification et Economie à la Sonatrah, qui a précisé que l’Algérie n’a importé que 300 millions de dollars de MTBE, un produit nécessaire pour la fabrication des essences.
Le même responsable a affirmé que Sonatrach « n’a importé ni les essences, ni le gasoil depuis août 2020, « donc pas d’importation de carburants pour 2021 ». Il explique que le niveau des importations s’est clôturé sur un chiffre de 300 millions de dollars. « Il s’agit principalement de l’importation du MTBE, un produit qui ne sera plus importé dès lors que le complexe du MTBE de Arzew entrera en production », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le vice-président Responsable de la Stratégie à la Sonatrah, a souligné que la compagnie nationale des hydrocarbures a clôturé l’année 2021 avec des résultats positifs, avec plus de 34,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires à l’export, contre 20 milliards de dollars en 2020.
Zerdani explique ce résultat par « la reprise de l’activité économique mondiale en 2021, soutenue par des mesures de relance budgétaire et financière sans précédent, et induisant une croissance de la demande en pétrole de plus de 5 millions de barils/jour par rapport à l’année 2020 ».
Pour ce responsable, la compagnie nationale des hydrocarbures a saisi cette conjoncture favorable pour poursuivre ses efforts dans la mobilisation de nouvelles réserves, et a réussi à augmenter son niveau de production pour honorer ses engagements envers ses partenaires. Ce dernier est, en effet, passé de 176 millions de TEP (tonnes équivalent pétrole) en 2020, à 185 TEP en 2021, soit une augmentation de 9 millions de TEP, a-t-il précisé.