La consommation nationale en carburant GPLc (Gaz de pétrole liquéfié carburant), a atteint 1,02 million de tonnes en 2020, soit une hausse de près de 18% par rapport à 2019, a indiqué le président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) Rachid Nadil.
Selon le même responsable, la consommation nationale du GPLc est en croissance extraordinaire ces dernières années en raison notamment à la hausse des prix des autres carburants. « Aujourd’hui, nous assistons à une véritable ruée vers le GPLc », a affirmé Nadil dans un entretien à l’APS.
En 2019, la consommation en GPLc était de l’ordre de 859.257 tonnes alors qu’en 2018, elle avait atteint 649.977 tonnes. Le président de l’ARH a souligné que la hausse de la consommation du GPLc est aussi le résultat des efforts menés par les différents intervenants depuis plusieurs années afin de promouvoir ce produit respectant l’environnement et proposé au consommateur à un tarif très attrayant (9 DA/litre), par rapport aux autres types de carburants.
Destiné uniquement pour les véhicules essences, à travers la fourniture de kits de conversion par des installateurs locaux, le Sirghaz pourrait être également élargi aux autres types de véhicules roulant au gasoil, a fait observer M. Nadil, assurant que le même réseau d’installateurs de kits de reconversion des véhicules essence peut être sollicité à cet effet.
M. Nadil a expliqué que les kits GPLc destinés aux véhicules diesel et utilisant le système de dual fuel (GPLc+gasoil), pour les véhicules légers et camions, ont été déjà expérimentés en Algérie en donnant des résultats « satisfaisants » en matière d’économie de carburant.
Selon le président de l’ARH, un projet d’étude sur l’opportunité de réaliser une usine de fabrication de ce type de kits en Algérie avait été engagé.
La concrétisation de ce projet permettra, a-t-il relevé, au pays de réduire la consommation nationale du gasoil à plus de 30 % sur les véhicules dotés de ces kits.
A noter que la consommation du gasoil avait atteint les 10 millions de tonnes par an, dont 8,5 millions produites localement par des raffineries de Sonatrach et 1,5 million était assuré par le recours à l’importation.