« Changez les billets de banques monsieur le Ministre ! » - Maghreb Emergent

« Changez les billets de banques monsieur le Ministre ! »

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Les ministres du gouvernement Djerad ne sont pas épargnés par la presse nationale de ce week-end. Certains ministres sont même carrément dans « L’œil du cyclone » note l’expression dans sa dernière livraison. Il s’agit notamment des ministres détenteurs des portefeuilles de l’intérieur, celui de la santé, des ressources en eau, de l’agriculture et de l’éducation nationale. Autant de départements dont les premiers responsables sont sommés par le Chef du gouvernement de redresser la barre, dans un contexte de crise multidimensionnelle. Ces ministres sont très « sollicités face aux risques qui arrivent en escadrille » note le même quotidien qui énumère tour à tour la crise sanitaire liée au coronavirus qui fait craindre le pire avec la remontée fulgurante des cas testés positifs, et cette même crise qui touche le monde de l’éducation frappé lui aussi de « cacophonie ».

A cela s’ajoute le stress hydrique et le siphonnage à grade vitesse des barrages. Autant de secteurs en quête d’un plan ad’hoc dont la coordination sera avantageusement assurée par le ministre de l’intérieur…Le ministre des finances n’a pas été pour sa part épargné par les tirs croisés des médias. Le chroniqueur la chaîne El Hayet TV, M Said Mokhtar Mediouni qui ne rate jamais une occasion de décocher une flèche aux membres du staff Djerad, a carrément invité le ministre des finances à donner l’ordre de changer les billets de banque qui sont en circulation afin de mettre fin à la crise de liquidité qui sévit dans les caisses. « Ordonnez ce retrait tout en accordant un ultimatum d’une vingtaine de jours aux citoyens pour mettre leur argent dans les caisses, et vous mettrez fin au manque de liquidités. » Préconise M Mediouni qui avoue au passage n’être pas économiste de formation mais assez sage pour savoir que ce traitement de choc viendra à bout de la crise de liquidité, à la seule condition de ne pas être regardant sur l’origine de l’argent qui se fraie son chemin vers les caisses qui sont à sec

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