Les prix du poisson sont de plus en plus élevés sur les étals des commerces. Il devient un produit inaccessible pour la majorité des citoyens en Algérie. Le ministère chargé de ce secteur tente de réduire cette cherté à l’avenir.
Selon Majdoub Benali, directeur chargé des études au ministère des Pêches et des Productions halieutiques, « ces prix élevés du poisson, qui ne sont pas à la portée du simple citoyen algérien, sont dus à la période hivernale où l’offre est faible ».
Le responsable du ministère, qui s’est exprimé mercredi, sur les ondes de la radio nationale, a indiqué à ce propos, qu’il a été décidé d’augmenter la production qui était estimée ces dernières années à environ 100 000 tonnes, pour un objectif de 166 000 tonnes de produits halieutiques à l’horizon 2024.
Levée d’obstacles sur 105 projets dans le domaine de l’aquaculture
Dans cet objectif, le même responsable a révélé la levée d’obstacles sur 105 projets dans le domaine de l’aquaculture. Plusieurs décisions de concession ont été remises aux investisseurs du secteur, pour l’implantation de leurs projets.
Dans ce même contexte, des avantages fiscaux ont été accordés à l’activité de pêche et d’aquaculture, relève le même responsable, notamment la réduction de la TVA de 19 à 9% et la réduction des droits de douane de 30 à 5%. « Ce qui permettra de booster le secteur et motiver les porteurs de projets qui souhaitent se lancer dans cette activité », a-t-il ajouté.
Le responsable du ministère a aussi rappeler que les services dse son département, accompagnent les porteurs de projets pour leur permettre la lever tous les obstacles, notamment l’obtention du foncier et des financements bancaires.