La présidence de la République française a réagi ce mercredi à la remise du fameux rapport sur la question mémorielle entre l’Algérie et la France.
Un rapport remis par l’historien français Benjamin Stora au président Emmanuel Macron, qu’il l’avait chargé d’effectuer ce travail de mémoire.
A ce titre, La France dit envisager des « actes symboliques », mais annonce qu’il n’y aura « ni repentance ni excuses », rapporte l’AFP. l’Elysée précise que « le chef de l’Etat participera à trois journées de commémoration dans le cadre du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie en 1962 : la journée nationale des harkis le 25 septembre, la répression d’une manifestation d’Algériens le 17 octobre 1961 et les Accords d’Evian du 19 mars 1962, a précisé la présidence ».
Pour rappel, l’historien Benjamin Stora a remis, ce mercredi 20 janvier, au Président français Emmanuel Macron son rapport sur « Les mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie » avec des propositions pour parvenir à une « nécessaire réconciliation » franco-algérienne, près de 60 ans après la fin de la révolution algérienne.
Le Président algérien Abdelmadjid Teboune a, pour sa part, chargé le Conseiller chargé des archives et de la mémoire auprès de la présidence, Abdelmadjid Chikhi, de travailler sur la question mémorielle. Le travail confié à ces deux historiens devra livrer les clés d’une relation apaisée entre la France et l’Algérie, en dépit d’un passé tumultueux, dont la trame est une histoire coloniale tragique.