Le mois de Ramadhan 2022 sera rude sur les ménages algériens. Déjà les prix des fruits et légumes et certains produits de large consommation s’envolent sur les étales des marchés.
En effet, après la décision le 10 mars du ministère de l’agriculture d’injecter 15 000 tonnes de pomme de terre sur le marché et le lancement d’importation de 100 000 tonnes de ce produit, les services du ministère du Commerce et de la promotion des exportations, ont lancé une opération d’envergure pour réguler le marché de la viande rouge, en prévision du mois sacret.
Il s’agit, selon le directeur de l’organisation des marchés et des activités commerciales au ministère, Ahmed Mokrani, d’injecter 54 500 tonnes de viandes rouges sur le marché et le lancement, en parallèle d’un programme d’importation de 3000 tonnes de viandes congelées.
De grandes quantités de viandes seront injectées sur le marché
Mokrani a affirmé, à l’agence officielle APS, que cette quantité de viande locale sera assurée grâce à « l’abattage prévu de 29 000 têtes bovines, soit l’équivalent de 14 500 tonnes de viandes, et près de 1 million de têtes ovines, soit 3 .000 tonnes de viandes rouges locales. La quantité de 10 000 tonnes de viandes restante, sera assurée par les wilayas du sud ».
Pour ce qui est des viandes blanches, le responsable du ministère du Commerce a souligné que le marché sera approvisionné en « grandes » quantités, estimées à 47 000 tonnes, dont 10 000 tonnes qui sera assurée par l’Office national des aliments du bétail (ONAB) et 37 000 tonnes par les opérateurs privés. Le contrôle sanitaire de cette marchandise sera assurée par un réseau d’abattage, composé de 154 abattoirs de volailles et 980 structures d’abattage agréées.