Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, présidera dimanche une réunion du Conseil des ministres, consacrée entre autres, à l’examen de la nouvelle loi relative à l’investissement. Une nouvelle tentative pour enfin débloquer cette loi et libérer l’investissement.
En effet, après que le gouvernement d’Aïmene Benabderrahmane, ait examiné jeudi, l’avant projet de loi relative à l’investissement, en application des directives du président après le renvoi du texte lors du Conseil des ministres du 13 mars dernier, c’est une deuxième tentative pour faire passer ce texte au Conseil des ministres.
Cette nouvelle loi tant attendue, qui, selon le communiqué des services du premier ministre ; consacre la liberté d’initiative, simplifie les procédures au profit des investisseurs et encourage les IDE, sera le garant de l’ « année de l’économie par excellence 2022», comme décrétée par le président Tebboune. Une année dont la moitié est déjà écoulée.
Malgré les déblocages de centaines projets annoncés à chaque conseil des ministres et les orientations présidentielles pour éradiquer la bureaucratie, l’encadrement juridique d’une réelle dynamique économique, reste l’essentiel d’une relance effective.
Une relance tant attendue par les opérateurs économiques. Ces derniers, souhaiteraient que cette nouvelle loi contribue à bannir les anciennes pratiques, renforcer la lutte conte la corruption et inscrire les changements à même de rétablir la confiance avec les pouvoirs publics.
Un processus qui semble difficile à mettre en œuvre, pour asseoir les réflexes d’une économie qui soutient l’investissement et combat les pratiques bureaucratiques, permettant ainsi à l’Algérie d’intégrer les chaines de valeurs internationales.