Les travailleurs du port de Barcelone (Espagne) ont refusé de charger et de décharger tout matériel militaire pendant la guerre à Gaza. Ils ont appelé à la protection des populations civiles dans les zones de conflit. Ce mouvement est similaire à celui entamé par les syndicats belges de transport la semaine dernière.
« En tant que collectif de travailleurs, nous avons l’obligation et l’engagement de respecter et de défendre avec véhémence la Déclaration universelle des droits de l’homme », a déclaré l’OEPB, le seul syndicat représentant quelque 1 200 dockers du port, dans un communiqué.
« C’est pourquoi nous avons décidé en assemblée de ne pas autoriser les navires contenant du matériel de guerre à opérer dans notre port, dans le seul but de protéger toute population civile », a ajouté le communiqué, notant qu' »aucune cause ne justifie la mort de civils ».
L’OEPB appelle à un cessez-le-feu immédiat et à un règlement pacifique des conflits en cours dans le monde, et notamment du conflit israélo-palestinien.
Deop a déclaré que les organisations promouvant la paix pourraient aider le syndicat à déterminer quels conteneurs contiennent du matériel militaire. Il a dit qu’il était convaincu qu’il y avait des expéditions militaires de Barcelone parce que « c’est un port qui déplace tous les types de marchandises ».
Il n’était pas clair ce que ces organisations étaient et si elles avaient accepté d’aider le syndicat dans ces efforts.
Les Nations unies devraient abandonner leur position de complicité, due à l’inaction ou à leur renoncement dans l’exercice de leurs fonctions, a ajouté le communiqué.
Israël mène, depuis un mois, une offensive aérienne et terrestre contre la Bande de Gaza, à la suite de l’attaque transfrontalière menée par le mouvement de résistance palestinien Hamas le 7 octobre dernier.
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré, mardi, que le bilan des victimes de l’intensification des attaques israéliennes sur la Bande de Gaza depuis le 7 octobre s’élevait à 10 328 morts.
Quelque 4 237 enfants et 2 719 femmes figurent parmi les victimes de l’agression israélienne, a précisé le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra, lors d’une conférence de presse.
Agences