Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance concernant l’Algérie. Dans son rapport du mois d’octobre sur les perspectives de l’économie mondiale, le FMI prédit que l’Algérie devrait réaliser un taux de croissance de 4,7%.
En effet, dans le rapport d’avril dernier, les prévisions du FMI pour l’Algérie tablaient sur seulement 2,4 % de taux de croissance pour 2022. Ces prévisions ont été revues à la hausse et devraient dépasser même celles de l’Egypte et des Emirats arabes unis.
Dans ses perspectives pour la région Mena, le FMI note que ces deux puissances économiques (Egypte et les Emirats arabes unis) devraient réaliser des croissances respectivement à 4,4 % et 4,2 %. Juste derrière arrive le Sultanat d’Oman, avec un taux de 4,1 %.
Grand pays pétrolier d’Afrique du Nord, la Libye sort du lot avec un taux de croissance prévisionnelle à deux chiffres. En effet, les prévisions du FMI pour ce pays pour 2022 affichent un taux de plus de 18 %. Il est prévu d’enregistrer une croissance de 17,9 % en 2023, selon le même rapport.
Pour la seconde et troisième place, dans la région Mena, la surprise vient du Djibouti et de la Mauritanie. Ces deux pays devraient réaliser, respectivement, des prévisions de croissance de 5 et de 4,8 %.
Le plus fort recul dans la région est celui de l’Irak: il devrait réaliser la septième plus forte croissance de l’ordre 4 % en 2023, alors que les prévisions de croissance pour l’année en cours de ce pays sont de 9,3 %.
Malgré des prévisions revues à la hausse pour certains pays, le Fonds monétaire international fait état d’une inflation « jamais atteinte depuis des décennies » dans le monde.