Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a souligné, lors de sa présentation de la déclaration de politique générale du gouvernement devant les membres de l’APN, que le plan d’action du gouvernement s’inscrit dans un contexte particulier caractérisé par les transformations rapides que connaît le monde.
Sur son bilan chiffré, le premier ministre a déclaré que « l’Algérie a su valoriser sa fermeté en maintenant une croissance économique qui atteindra 5,3% d’ici fin 2023 ». Il a révélé que le taux de croissance hors hydrocarbures est de 4,9 % en 2023. L’inflation a également atteint 9,5 %, « affectée par la hausse des prix des produits alimentaires, qui ont atteint 13,2 % », selon lui.
Le Premier ministre a ajouté que la valeur des exportations a diminué pour atteindre 52,8 milliards de dollars en raison de la baisse des prix du pétrole, alors que les importations ont atteint 41,5 milliards de dollars au cours de cette année, avec une balance commerciale qui reste excédentaire à hauteur de 11,3 milliards de dollars.
Des réserves de changes à 85 milliards DUS
Le premier ministre a souligné, également, que malgré la baisse des hydrocarbures, les réserves de change de l’Algérie ont atteint à la fin de l’année 85 milliards de dollars, en tenant compte des réserves d’or.
Il indiqué que les revenus ont augmenté de 25 % entre 2022 et 2023, pour atteindre 8 000 milliards de dinars. Par contre, les dépenses se sont aussi élevées à 14.700 milliards de dinars, « dans le but de préserver le pouvoir d’achat et de faire progresser l’activité de développement », ajoute le Premier ministre.
Levée de gel sur plus de 700 projets
Benabderrahmane a par ailleurs annoncé la levée du gel sur 780 projets d’une valeur globale de 1 273 milliards de dinars. En plus des nouveaux projets lancés.
Pour le premier ministre, « en adaptant les politiques publiques qui ont permis de renforcer les capacités de résilience nationales et en poursuivant la politique de soutien à travers le lancement de projets structurés et la relance d’investissements, l’Algérie a évité de recourir à l’emprunt international ».