Le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, s’est exprimé samedi sur la disponibilité de l’eau durant la saison d’été.
Depuis Tipasa, où il était accompagné du ministre de l’Energie, Hasni a révélé que la réserve d’eau actuellement disponible « est suffisante pour assurer la sécurité hydrique à l’échelle nationale, grâce notamment aux chutes pluviales importantes enregistrées qui s’ajouteront aux eaux produites par les stations de dessalement d’eau de mer, susceptibles d’assurer un été tranquille ».
Selon le ministre, l’Algérie a adopté une stratégie pour la réalisation des stations de dessalement d’eau de mer en vue de garantir la production d’eau et assurer son autonomie grâce aux eaux des barrages.
Avec la réalisation de cinq nouvelles stations de dessalement, « les capacités de mobilisation des eaux de mer dessalées seront portées à 42 %, contre seulement 17% actuellement », a expliqué le ministre en soulignant qu’une prévision de porter ce taux (42%) à pas moins de 60% à l’avenir, « grâce à la concrétisation d’un 2ème programme supplémentaire portant réalisation de six autres stations ».
Lancement en mai d’une opération de réalisation de 5 stations
Par ailleurs, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a annoncé, lors de cette visite de travail dans la wilaya de Tipasa, le lancement de réalisation de cinq stations de dessalement d’eau de mer, dotées chacune d’une capacité de production de 300.000 m3 d’eau/Jour, réalisation dès le « mois de mai prochain » à l’échelle nationale.
Ce projet sera réalisé par la filière de groupe Sonatrach, L’Algerian Energy Company (AEC), au cours du second semestre 2022, avant le lancement du projet de la station de Fouka 2, d’une capacité de production de 300.000 m3, au cours de la première semaine de mai prochain, selon Arkab. « Le lancement du reste des projets se poursuivra à Oran, Boumerdes, El Tarf et Bejaïa au cours du second semestre de l’année en cours », a-t-il précisé.
Rappelons que l’Algérie compte actuellement 14 stations de dessalement d’eau de mer opérationnelles, dont le nombre sera porté à 19, après l’entrée en exploitation des projets programmés, à partir de 2024. Un nombre appelé à la hausse après la concrétisation du 2ème programme des six autres stations, dont la mise en service future va réduire sensiblement la dépendance aux eaux des barrages et souterraines, est-il escompté.