L’administration des Douanes doit accélérer la révision du Code des Douanes et ses différents textes d’application, selon le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane. Une opération jugée inévitable par le Premier ministre, en vue d’opérer le changement positif escompté par les opérateurs économiques.
S’exprimant lors de la cérémonie de célébration de la Journée internationale de la douane (JID) ce jeudi, au Centre international des conférences, Adelatif-Rahal, le Premier ministre a exhorté l’administration douanière à « accélérer le développement de son système organisationnel ». Il a appelé, ainsi, à la révision de tous les textes dont le Code des douanes et les textes d’application dans l’objectif d’opérer le changement positif que nous escomptons tous, particulièrement les opérateurs économiques.
Selon Benabderrahmane, la révision du Code des douanes et ses différents textes est indispensable pour l’adapter aux objectifs de la nouvelle loi sur l’investissement. Une loi, « sur laquelle nous misons pour amorcer un développement prometteur susceptible d’insuffler durablement la dynamique économique du pays et encourager, ainsi, l’investissement national et étranger direct appuyant notre production nationale », a-t-il ajouté.
Des textes qui ne répondent pas à la réalité
Pour le Premier ministre, plusieurs textes ne répondent pas actuellement à la réalité ni aux exigences des opérateurs économiques.
Ainsi, Benabderrahmane a insisté sur la nécessité pour l’administration des Douanes de développer et d’améliorer ses méthodes de travail pour se mettre au diapason des normes internationales, en poursuivant et en intensifiant les opérations de numérisation.
« Le secteur est appelé à échanger les expériences en termes d’informations relatives à la lutte contre la fraude et la contrefaçon pour encourager la vision positive à l’égard de l’économie algérienne et des dispositifs nationaux chargés de ces missions, d’autant que ce volet compte parmi les approches adoptées par les institutions internationales dans la classification des pays », a-t-il conclu.