Yacine Oualid: les start-up seront le pilier de l’économie nationale - Maghreb Emergent

Yacine Oualid: les start-up seront le pilier de l’économie nationale

Facebook
Twitter

Le ministre délégué auprès du premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des start-up, Yacine El-Mahdi Oualid a souligné samedi à Oran que les start-up seront le pilier de l’économie nationale, édifiée sur la science, la connaissance et l’innovation et seront une locomotive de développement.

Dans son allocution d’ouverture des travaux de la conférence régionale sur les start-up, organisée par son département ministériel au centre des conventions “Ahmed Benahmed” d’Oran, le ministre délégué a indiqué, que “l’édification d’une économie forte nécessite la conjugaison des efforts pour la création d’un tissu de start-up capables de relever les différents défis auxquels le pays fait face, économiques notamment”.

A ce propos, Yacine El-Mahdi Oualid a indiqué que “l’Algérie fait aujourd’hui face à des défis dans tous les domaines, et tout particulièrement dans ceux de la transition numérique, énergétique et économique. Notre pays a besoin, plus qu’avant, à la science, à la connaissance et à l’innovation, ainsi qu’à la valeur ajoutée qui sera apportée par les idées de notre jeunesse”.

Le ministre délégué a souligné que le passage d’une économie de rente à une économie de production nécessite l’avènement d’une rupture avec les anciennes pratiques bureaucratiques.

“Il s’agira également de mettre la main dans la main et aspirer à édifier une économie forte, basée sur les compétences, issues des universités algériennes, capables de concrétiser leurs idées avec le soutien de l’Etat, à travers les différents dispositifs mis en place pour la promotion et le soutien de ces start-up”, a-t-il ajouté.

“Ce soutien apporté par l’Etat aux porteurs de projets innovants et aux start-up traduit sa forte volonté de mettre en place une base solide en vue d’édifier une économie nationale axée sur la production, avec un soutien solide aux entreprises créatrices de richesses et d’emplois”, a-t-il encore ajouté.

Abordant les activités de son département ministériel, Yacine El- Mahdi Oualid a souligné que trois axes essentiels ont été pris en compte, à savoir le cadre juridique et réglementaire des start-up, les mécanismes de leur financement et les institutions les accompagnant.

Le département de Yacine El- Mahdi Oualid a travaillé avec plusieurs ministères, dont ceux de la Justice, des Finances, du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, dans le but de mettre en œuvre les différentes mesures réglementaires, de financement et d’accompagnement, rappelle-t-on.

Le ministre délégué a également fait part des différentes démarches entreprises pour soutenir les start-up, à l’instar de la création du Fonds national pour le financement des startups permettant un financement en adéquation avec la nature des entreprises innovantes, en plus du soutien des incubateurs des travaux qui sont, selon lui, “une réelle fenêtre des start-up sur le développement, notamment du point de vue de l’accompagnement des jeunes dans la formation, le marketing et le management”.

A ce propos, il a affirmé que son département ministériel s’est attelé à préparer un plan de travail pour la création d’au moins un incubateur au niveau de chaque wilaya, des instances appelées, selon lui, à “jouer un grand rôle pour concrétiser les idées innovantes et les mettre sur le marché comme produit”.

Dans ce contexte, il a annoncé le lancement prochain de plusieurs incubateurs dans les différentes wilayas de l’ouest du pays.

De son côté, M. Ali Zerrouki, directeur général de l’accélérateur des start-up “Algeria Venture” a abordé les mécanismes mis en place par son instance, créée début mars en cours, notamment en ce qui concerne le soutien des jeunes porteurs de projets innovants et les aider dans la recherche de marchés locaux et étrangers pour la commercialisation de leurs produits.

M.Zerrouki a appelé les jeunes innovateurs à se rapprocher de cet espace, qui représente, selon lui, une valeur ajoutée pour l’économie nationale, à travers l’accompagnement des start-up dans la concrétisation de leurs idées, à travers un regard neuf et un esprit entrepreneurial.

44 incubateurs créés à travers les établissements de l’enseignement supérieur

Pour sa part, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a annoncé, que 78 maisons de l’entrepreunariat et 44 incubateurs ont été créés à travers les établissements de l’enseignement supérieur au niveau national.

Dans son intervention, le ministre a indiqué que son secteur a créé, dans le cadre d’une convention avec le ministère du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, 78 maisons de l’entrepreunariat à travers les établissements de l’enseignement supérieur.

Ces structures sont chargées de sensibiliser les étudiants, de les former, de les encourager et de garantir leur accompagnement dans la création de start-up.

Le ministre a également indiqué que 44 incubateurs ont été mis en place à travers les universités et les écoles supérieures, dans le cadre de décisions conjointes entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui des finances.

Il a précisé que ces incubateurs sont accompagnés sur le plan administratif, par les directeurs des établissements universitaires et scientifiquement par l’agence nationale de valorisation des résultats de la recherche scientifique et du développement technologique.

A ce propos, le ministre a annoncé que, durant la semaine en cours, un accord-cadre sera signé entre son département et le ministère délégué auprès du premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des start-up.

Cet accord concernera la coopération dans le domaine du soutien des projets innovants et des incubateurs universitaires, ainsi que l’accompagnement des étudiants universitaires diplômés pour la création de start-up.

D’autre part, Abdelbaki Benziane a indiqué que son secteur œuvrera à ouvrir le champ devant les étudiants pour une bonne formation, depuis leur inscription à l’université et inculquer en eux la culture de l’entrepreunariat, ainsi que leur encouragement à développer des projets particuliers pour devenir des créateurs de richesses.

Facebook
Twitter