L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) va lancer dans les semaines à venir le quatrième appel d’offres international pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures, a indiqué ce jeudi le ministre de l’Energie et des mines Youcef Yousfi.
S’exprimant lors d’une émission radio, Yousfi a précisé que le lancement de l’appel d’offres dans lequel un nombre de gisements non conventionnels sera mis en concurrence n’attend que quelques « ajustements techniques » d’Alnaft. « Alnaft a bien avancé dans le dossier (de l’appel d’offres, NDLR) », a-t-il ajouté.
En décembre dernier, le président du comité de direction d’Alnaft, Sid Ali Betata, avait annoncé la mise en place d’une « Task-force », chargée d’identifier les périmètres à offrir à la concurrence pour ce quatrième appel d’offres.
La « Task-force s’est attelée à préparer le contrat modèle et les cahiers des charges relatifs à l’attribution des périmètres d’exploration, en tenant compte des amendements apportés par la nouvelle loi sur les hydrocarbures. Les périmètres d’exploration se sont ainsi élargis aux bassins d’hydrocarbures non conventionnels.
2013 : l’année de l’exploration et des découvertes
Le ministre prévoit une hausse des niveaux actuels de production de pétrole et de gaz avec l’entrée en production des nouveaux gisements. Selon lui, l’Algérie va doubler sa production de gaz et augmenter de 50 % celle du pétrole dans les prochaines années. Youcef Yousfi a fait, par ailleurs, état de bons résultats réalisés en matière d’exploration et de forage en 2013.
L’élargissement de la surface d’exploration en 2013 a permis, selon lui, de faire 32 nouvelles découvertes dont 29 en efforts propres de Sonatrach. « Des découvertes importante et prometteuses », dit-il, qui ont « confirmé » un volume d’hydrocarbures de 1,3 milliards de barils en place. Il a indiqué que Sonatach a réalisé 300 km de puits forés en procédant à des forages plus profonds, jusqu’à 5.000 mètres sous les gisements existants.
Le ministre a précisé que l’Algérie dispose d’importantes ressources en hydrocarbures non conventionnels. Des réserves prouvées et « techniquement récupérables » avoisinent les 30.000 milliards de mètres cubes pour le gaz et près 10 milliards de barils pour le pétrole.