La nouvelle feuille de route adoptée dernièrement par le ministère du Commerce fixe des objectifs ambitieux pour les exportations hors hydrocarbures du pays. L’objectif visée pour l’année en cours est d’atteindre les 13 milliards de dollars de recettes.
Selon Souhila Abellache, chargée d’études et de synthèses au cabinet du ministère du Commerce, qui s’est exprimée ce lundi sur les ondes de la radio nationale, il existe plusieurs filières où l’Algérie dispose d’avantages comparatifs avérés lui permettant d’être très compétitive sur plusieurs marchés internationaux.
Ainsi, il faut procéder par priorité, selon la même responsable, dans le sens des produits à forte valeur ajoutée, afin que « l’acte d’exporter pèse de manière significative dans la balance commerciale ».
Elle explique que la force de l’Algérie, dans le secteur agricole par exemple, réside dans les produits primeurs, ainsi que l’excédent de production de certains d’autres dont l’ail en ce moment. « Seulement, il ne suffit pas d’exporter un excédent mais faut-il encore travailler pour assurer la régularité de son exportation avec les quantités demandées », a-t-elle souligné.
Pour la responsable du ministère, la tutelle est appelée à travailler avec plusieurs départements ministériels dont celui des transports. Elle insiste ainsi, sur la nécessité d’une coordination accrue entre différents secteurs pour la réussite du processus, car, il arrive, explique-t-elle, « que des opérateurs perdent leurs marchés en raison des retards dans le fret ».