Pas moins de 12 pays du voisinage africain ont pris part à la première édition du salon international Import-Export Interafricains IMPEX 2012, qui se tient du 25 au 27 mai au CIC Alger.
Plusieurs entreprises et opérateurs nationaux ont pris part au salon dédié à la promotion des échanges commerciaux entre l’Algérie et les pays africains, notamment ceux de la région subsaharienne. L’objectif est simple : trouver de nouveaux débouchés et des marchés porteurs aux quelques exportateurs nationaux hors-hydrocrbures.
Le salon a également connu la participation d’une douzaines de pays africains comme le Kenya, le Cameroun le Mali ou encore Madagascar. Des destinations que lorgne l’Algérie depuis des années sans pour autant arriver à satisfaire les opportunités qu’ils offrent en matière de commerce.
Inauguré par le Secrétaire général du ministère du Commerce, Redouane Allili, en l’absence du ministre Kamel Rezig, l’événement a surtout été l’occasion de faire la promotion des nouveaux « atouts » de l’économie algérienne en matière de logistique et d’infrastructures, avec la route Transsaharienne et le futur port commercial Centre El-Hamdania comme locomotives.
Côté institutions, c’est évidemment la zone de libre-échange Zlecaf qui tient le rôle principal. Cette espèce de gigantesque zone franche entrée en vigueur au 1 janvier 2021 est considérée par l’Algérie comme le levier majeur du développement économique et du commerce en Afrique, qui vise à quintupler sa valeur en deux ans.
Répondant à une question de Maghreb Émergent, M. Allili considère que la Zlecaf » est une opportunité pour tous les partenaires africains de l’Algérie, qui souhaitent faire du business avec nous ». Et d’ajouter : « le gouvernement algérien a toujours travaillé dans le sens de la promotion des exportations vers les pays africains.
La Zlecaf constitue un atout supplémentaire. A ce titre, nous œuvrons à la relance des Conseils d’hommes d’affaires avec l’ensemble des pays cibles, car c’est cette catégorie d’opérateurs qui sont à même d’identifier les véritables opportunités d’investissements et d’exportations sur le terrain. » « La balle est désormais dans le camp des opérateurs », a-t-il conclu.