Annoncé depuis une année déjà, les trois principales grandes banques publiques algériennes vont bientôt s’installer en Afrique.
Il s’agit selon des sources médiatiques, du Crédit Populaire Algérien (CPA), de la Banque Extérieure d’Algérie (BEA) et de la Banque nationale d’Algérie (BNA). Ces établissements publics, installeront leurs agences dans trois capitales africaines.
Ainsi, le CPA prendra bientôt ses quartiers à Nouakchott, capitale de la Mauritanie, tandis que la BEA prendra pied à Niamey au Niger, alors que la BNA, ouvrira sa filiale à Dakar avec pour mission d’accompagner les flux commerciaux entre le Sénégal et l’Algérie.
L’ouverture de succursales de banques publiques algériennes dans les pays africains ayant des relations étroites avec l’Algérie, vise à faciliter l’exportation des produits nationaux vers l’Afrique, à travers un encadrement pour faciliter la circulation des capitaux de et vers l’Algérie.
Au début de l’année dernière, Aimen Benabderrahmane, alors ministre des Finances, avait fait état, en marge des travaux du Forum de l’économie culturelle, de plusieurs mesures à l’étude pour l’assainissement du dispositif relatif au mouvement de change. Cette déclaration a été succédée par l’adoption par le conseil de la monnaie et du crédit du projet de règlement modifiant et complétant le règlement relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l’étranger et aux comptes devises.
A la lumière de la nouvelle dynamique d’impulsion des exportations hors hydrocarbures, les amendements apportés visent à promouvoir les exportations, notamment celles liées à l’économie de la connaissance. Ils s’inscrivent également dans le cadre d’une démarche globale d’actualisation du dispositif réglementaire, entrepris par la Banque d’Algérie, dans son périmètre de compétences.
Grâce à ces nouvelles mesures, les exportateurs sont autorisés à disposer de la totalité de leurs recettes d’exportations existantes dans les comptes devises, pour les besoins de leur activité.