Le projet de Loi de Finances 2023, actuellement à l’examen au niveau de la chambre basse du parlement (APN) prévoit des recettes fiscales dans divers secteurs. Comme attendu, la fiscalité pétrolière représente la plus grosse part de ces recettes.
Ainsi, selon le PLF 2023 de l’année prochaine que nous avons consulté, le Gouvernement table sur une recette de la fiscalité pétrolière estimée à 3 298 478 686 de DA. Soit une légère hausse comparée à la Loi de finances complémentaire de 2022 (3 211 920 910 DA), marquée par une forte augmentation en raison de la hausse du marché pétrolier au deuxième semestre de l’année dernière.
Conséquence de cette prévision: hausse du chiffre des recettes globales. Il est donc prévu 7 928 982 888 DA de recettes fiscales, ce qui représente une hausse par rapport à celle de la LFC de l’année dernière qui était de 7 000 842 973 dinars.
Pour les recettes de la fiscalité ordinaire, elles devraient atteindre 3 292 459 220 DA. Soit une légère baisse par rapport à la loi complémentaire de 2022 qui était de 3 788 922 064 DA. Concernant les recettes des contribuables, lesquelles englobent les bénéfices des banques et établissements financiers et non financiers, elles sont estimées à 1 111 400 000 DA.
Il convient de noter que les perspectives de la hausse de production, -avec plus d’un million de barils/jour-, s’annoncent prometteuses pour les recettes d’hydrocarbures de l’Algérie. Les exportations pétrolières en 2022 pourraient, en effet, se rapprocher, voire même dépasser la recette de 2010, selon les prévisions des experts. Le prix moyen du baril algérien en 2021 a atteint 70 dollars, avec un pic atteignant les 123 dollars le 31 mai dernier.