Selon les sources citées par l’APS « les testes réalisés, après fracturation, ont permis de relever que les débits obtenus restent comparables à ceux obtenus sur les gisements shale américains produisant commercialement ».
Sonatrach prévoit d’entamer l’exploitation des importants gisements algériens de gaz de schiste à partir de 2020, avec une capacité de production de 30 milliards de m3 par an comme première phase. C’est ce qu’a rapporté aujourd’hui l’agence de presse algérienne Algérie Presse Service (APS) citant le groupe pétrolier public.
30 milliards de m3/an, rappelle-t-on, c’est l’équivalent de la consommation gazière nationale actuellement.
Selon les sources citées par l’agence de presse gouvernementale, « les testes réalisés, après fracturation, ont permis de relever que les débits obtenus restent comparables à ceux obtenus sur les gisements shale américains produisant commercialement ». Ces résultats « très encourageants », ont-elles encore précisé, ont permis d’envisager le passage à la phase pilote dans la perspective de mettre ce potentiel en production à partir de 2020.
Une réunion du conseil de ministres tenue début juin dernier a donné son accord pour l’exploitation des formations argileuses et schisteuses dans le sous-sol algérien. Cet accord est exigé par la loi sur les hydrocarbures amendée en février 2013 de façon à légaliser l’exploitation du gaz de schiste en Algérie.
Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Algérie possède les troisièmes réserves techniquement récupérables au monde des shale gaz, estimées à 700 TCF (trillions de pieds cubes). Elle compte sept importants bassins renfermant du gaz de schiste, indique une étude réalisée par le Département américain de l’énergie (DoE) en collaboration avec la firme américaine Advanced Ressources international.
Pour mieux évaluer ce potentiel en hydrocarbures non conventionnels, la compagnie pétro-gazière algérienne Sonatrach a signé des accords de coopération avec de grands groupes pétroliers comme ENI, Anadarko, Talisman et Shell.