Les menaces russes sur l’approvisionnement en gaz des pays européens, ont fait pousser certains d’entre eux à chercher des alternatives dans d’autres pays gaziers.
Selon un rapport publié par le Washington Post, « l’un des principaux bénéficiaires de cette crise ukrainienne, pourrait être des pays africains tels que l’Algérie ».
Pour le média américain, la crise avec la Russie a également « redirigé l’attention vers des pays comme l’Angola, le Nigeria et le Congo, qui n’étaient pas auparavant à la pointe des options sur les marchés de l’énergie ».
Le rapport souligne qu’à moyen terme, les pays européens auront tendance à importer du gaz naturel du Qatar et des États-Unis, même si cela peut être coûteux en termes économiques.
Selon le Washington Post, les 18 prochains mois seront une période difficile pour l’Europe, notamment avec la hausse des prix de l’énergie, alors que les gouvernements luttent pour maintenir leurs usines en activité, fournir du chauffage aux maisons et entretenir les centrales électriques. « Il n’y a pas suffisamment d’alternatives à court terme pour éviter de grandes crises économiques au cours de l’hiver prochain, si l’approvisionnement en gaz s’arrête », écrit le média américain.
Le journal a souligné que le marché du gaz en Europe est devenu une variété d’importations. L’Italie se dirige vers l’Algérie, tandis que la Bulgarie pourrait se tourner vers l’importation depuis la Grèce, et la Pologne pourrait se tourner vers l’importation depuis la Norvège.
Le rapport note que certains pays européens ne sont pas prêts pour de tels situations, comme le cas de l’Allemagne, dont la plus grande part de l’approvisionnement en gaz provient de Russie.