Le gaz algérien se fait désirer en ce temps de crise. Fidèle fournisseur depuis toujours, l’Algérie semble ne plus pouvoir fournir la Tunisie en gaz, en dehors des contrats.
Le secrétaire général de Fédération générale de l’électricité et du gaz relevant de l’UGTT, Abdelkader Jelassi, a fait savoir que l’Algérie ne veut plus fournir la Tunisie de son quota en gaz additionnel.
« Nous avons trois sorte de relation avec l’Algérie dans le secteur gazier ; le gaz fiscale, ou le droit de passage, le gaz contractuel qui repose sur un pourcentage bien défini de quantité de gaz fourni, et enfin, l’additionnel qui est fourni en dehors des contrats », a expliqué le secrétaire de l’UGTT, lors d’une rencontre de l’assemblé organisée par la Fédération.
Selon une vidéo attestant ses propos, les autorités algériennes ont déclaré ne plus pouvoir fournir la Tunisie en gaz additionnel. Il propose, en solution, de réviser les prix de ce quota, si la Tunisie tient à se faire fournir un supplément de gaz algérien, en dehors des contrats.
En conséquence, la Tunise est entrée dans une crise de disponibilité de gaz, ce qui l’obligera à « opérer des délestages en énergie électrique », regrette le secrétaire général de Fédération générale de l’électricité et du gaz.
Rappelons que le nouvel accord entre l’Algérie et l’Italie devrait permettre à la Tunisie d’obtenir gratuitement au moins une part supplémentaire de 10% de sa consommation totale de gaz naturel sous forme de redevance pour le gazoduc algérien. Le pourcentage d’exploitation de l’énergie du gazoduc passera de 60% à 90%, ce qui permettra à la Tunisie de percevoir des revenus supplémentaires.