La pose des premiers jalons du projet de Gazoduc Transsaharien (TSGP), a été convenue entre les trois ministres l’Energie d’Algérie, du Niger et du Nigeria, en prévision de sa concrétisation dans les plus brefs délais. C’est ce qui est ressortie d’une réunion tripartite sur le projet à Abudja (Nigeria).
Selon le ministre algérien, Mohamed Arkab, il a été convenu de « poser les premiers jalons de ce projet, à travers l’entame des études techniques, en prévision de sa concrétisation sur le terrain.
Il a été convenu également de la poursuite des concertations par le biais de l’équipe technique, formée lors de cette réunion et chargée d’élaborer toutes les clauses, ainsi que les études techniques et financières et les études de faisabilité relatives à la concrétisation du TSGP, ajoute le ministre.
La prochaine réunion tripartie en fin juillet
Les trois ministres ont convenu d’organiser la prochaine réunion tripartie dans une courte période, au plus tard fin juillet, en Algérie, a fait savoir Arkab.
Le ministre a affirmé que cette réunion était « très importante et réussie », et avait permis d’évoquer tous les aspects liés à la réalisation d’un gazoduc transsaharien reliant les trois pays au continent européen sur une distance de plus de 4.000 km.
Arkab a fait savoir que « la relance du projet enregistré dans le cadre de la mise en œuvre du programme NEPAD intervient dans un contexte géopolitique et énergétique marqué par une forte demande sur le gaz et le pétrole, d’une part, et la stagnation de l’offre d’autre part, à cause de la réduction des investissements notamment en matière de prospection gazière et pétrolière depuis 2015.
Le ministre a également estimé que le TSGP « était un exemple de la volonté de nos trois pays à mettre en place une infrastructure régionale d’envergure internationale qui soit conforme à nos objectifs nationaux et à nos obligations internationales en tant que pays engagés à réduire l’empreinte carbone et sécuriser l’approvisionnement des marchés en gaz naturel ».
N.M/APS