La grève nationale de deux jours, dont ont fait appel 29 syndicats de la fonction publique, a débuté ce mardi 26 avril, pour se poursuivre jusqu’à demain à travers l’ensemble du territoire national. Une grève qui a connu un « taux de réponse important », selon le porte-parole du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’Éducation, (CNAPESTE), Messaoud Boudiba, dans une déclaration à Radio M.
Selon Messaoud Boudiba, la grève a été largement répondue, au premier jour ce mardi dans le secteur de l’éducation nationale, mais a enregistré des « taux variables » dans les autres secteurs, à l’instar des secteur de la santé, la formation professionnelle, l’administration publique et l’enseignement supérieur.
Interrogé sur la réaction du ministère du Travail, qui a fustigé dans un communiqué les syndicats grévistes et le CSA, le Porte parole du CNAPESTE a déclaré que « les propos du ministères sont erronés ». Il explique que « ceux qui ont appelé à la grève ce sont les syndicats de la fonction publique et non pas la confédération des syndicats ».
En outre, le syndicaliste a précisé que l’enregistrement de la CSA est déposé au ministère du Travail depuis le 17 janvier 2017. « Ce qui prouve son statut légal, notamment après modification de la loi sur les modalités de l’exercice du droit syndical, qui a permis la constitution de confédérations syndicales », a-t-il souligné.
Il est à noter que 29 syndicats du secteur de la fonction publique ont signé une déclaration de grève de deux jours, les 26 et 27 avril, sur fond d’annonce par le gouvernement d’une augmentation du point indiciaire dans la grille salariale. Mais aussi pour dénoncer la situation difficile que vivent les fonctionnaires, sur le plan professionnel et social, dans un contexte de silence des pouvoirs publics des revendications ouvrières, dont la plus récente est le mouvement de protestation contre l’octroi des primes de zones (hauts plateaux et Sud) et les pressions, administratives et judiciaires, que subissent les syndicaliste.