Le legs empoisonné de Haddad voit les salariés du Groupe ETRHB se démener avec leur administrateur afin de sauver les postes de travail au sein de cette entreprise, qui n’a rien à envier aux autres filiales du groupe éponyme.
Ça bouge, en effet, dans les corridors de l’ETRHB, dont le premier responsable est en détention, car poursuivi pour faits de corruption, aux cotés des deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal.
Les travailleurs de l’ETRHB, fédérés par leur section syndicale UGTA, montent au créneau pour revendiquer « le versement des arriérés des salaires en leur totalités et sans exclure aucun dû » ; c’est-à-dire en incluant les mensualités de Juillet, août 2019 et février, mars, avril mais également mai et septembre 2020, lit on dans la plate forme de revendications dont les rédacteurs laissent transparaître une volonté de sauvegarde de leur patrimoine, c’est-à-dire l’entreprise.
Cette revendication essentielle est adossée à l’exigence de « Verser les cotisations à la CNAS et à la CACOPATH dans les plus brefs délais » est-il encore mentionné sur la même plate-forme.
Les travailleurs qui dénoncent le « licenciement de braves travailleurs qui se sont donnés corps et âme pour l’entreprise » s’opposent, désormais, à toute mise des travailleurs en fin de contrat, et exigent le déploiement d’un plan social pour les travailleurs en cas d’un éventuel départ volontaire.
Les travailleurs et à l’issue d’une énième réunion syndicale, sanctionné par cette plate-forme de revendications, menacent de recourir à l’exercice du droit de grève tel que prévu par la loi, au cas où leurs revendications ne seraient pas satisfaites dans leur ensemble.