« Après 15 ans d’existence, il est devenu impératif pour les cadres d’Algérie-Télécom de modifier la structure organique de l’Entreprise et de revoir sa stratégie commerciale et ses méthodes de travail de manière à se mettre au diapason des développements technologiques et techniques, en vigueur, à l’échelle mondiale », estime la MPTIC.
La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Imane Houda Feraoun a annoncé dimanche à Tipasa, une restructuration de l’Entreprise Algérie-Télécom, tout en assurant qu’il n’est nullement question de l’ouverture de son capital. « La restructuration de l’Entreprise Algérie-Telecom est inévitable au regard des développements en cours, à l’échelle mondiale », a affirmé la ministre dans une déclaration à la presse, en marge du lancement expérimental d’un nouveau produit d’Algérie- poste « Anwi ».
Elle a ajouté qu' »après 15 ans d’existence (2009), il est devenu impératif pour les cadres d’Algérie-Télécom de modifier la structure organique de l’Entreprise et de revoir sa stratégie commerciale et ses méthodes de travail de manière à se mettre au diapason des développements technologiques et techniques, en vigueur, à l’échelle mondiale », a-t-elle observé. Elle a estimé qu’il n’y a pas lieu de « craindre le changement, car il peut être porteur d’une valeur ajoutée ».
Probable entrée en Bourse
La ministre a, également, fait part de l’éventualité, pour l’Entreprise, d’entrer en Bourse « ce qui permettra de booster son rendement, la développer et la promouvoir », relevant à ce titre, qu’il faut savoir « faire la différence entre l’ouverture du capital de l’entreprise et son entrée en Bourse ».
S’agissant de la titularisation du Président directeur général (par intérim) d’Algérie -Télécom dans son poste, la ministre a estimé que les « craintes à ce sujet sont inutiles », car les « principes du management moderne se basent sur les compétences et la consécration des objectifs fixés ».
« Les plus grandes sociétés mondiales sont gérées par des responsables, recrutés au titre de contrats à durée déterminée, et il n’y a aucune honte à cela », a-t-elle affirmé. Elle a assuré que les PDG d’Algérie-Télécom et de Mobilis jouissent de toutes les prérogatives leur permettant d’accomplir, au mieux, les missions qui leur sont assignées.