Mourad Amiri, cadre du ministère de l’Intérieur a été condamné ce dimanche 17 novembre à six mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 20 000 DA, a annoncé le comité national pour la libération des détenus (CNLD) sur la page Facebook du concerné.
Ce jugement a été rendu par le juge près du tribunal de Sidi M’Hammed, à Alger. Or, et à moins de vingt quatre après l’énoncé de ce verdict, voilà que le jugement prend une autre formulation en ce lundi 18 novembre.
Le tribunal de Sidi M’Hammed informe, désormais, les avocats de Mourad Amiri que ce dernier est condamné à six mois de prison ferme. Selon la même instance, les avocats de Mourad Amiri auraient « mal entendu » le verdict prononcé la veille.
Un volte-face que la défense de Mourad Amiri a du mal à accepter. Rappelons que l’actuel ministre de l’Intérieur, Salah-Eddine Dahmoune, a déposé plainte contre Mourad Amiri, pour injure et atteinte à corps constitué. Mourad Amiri, technicien principal à la direction générale des télécommunications, relevant du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, a été suspendu de ses fonctions le 7 juillet dernier, en raison de ses positions politiques favorables ou mouvement populaire en Algérie. Le procès de Mourad Amiri a été reporté à trois reprises par les avocats de la défense.