Les taux d’intégration fixés pour l’industrie automobile, établis à un minimum de 30% lors de la première phase d’activité, ne seront pas revus à la baisse, a indiqué samedi à Alger le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham.
Intervenant lors du Forum du quotidien Echaab, M. Ait Ali Braham a fait savoir que les conditions fixées dans le nouveau cahier de charges sur l’industrie automobile notamment un taux d’intégration minimum de départ de 30% ne seront pas revues à la baisse, précisant que ces dispositions ne constituent pas des conditions « insurmontables ».
« Dans un passé récent, les véhicules vendus par des assembleurs locaux étaient plus chers qu’avant l’application des incitations fiscales. De plus, l’Etat n’a pas bénéficié de de cette politique de soutien », a souligné M. Ait Ali Braham.
Il a expliqué dans ce sillage que les industriels du secteur automobile déjà établis en Algérie qui ne peuvent pas respecter les taux d’intégration fixés dans le cahier de charge peuvent poursuivre leurs activités à condition de s’acquitter des taxes douanières.