Le site spécialisé en énergie Middle East Economic Digest (MEED) a révélé qu’ « un conglomérat d’entreprises chinoises a remporté un contrat pour la construction d’un complexe pétrochimique dans la région d’Arzew, à l’ouest du pays ». Ce complexe permettra à de produire 75 000 tonnes de méthanol et 150 000 de gaz butane par an.
L’Algérie, représentée par le groupe énergétique Sonatrach, compte d’importants partenariats et investissements avec des partenaires chinois, surtout dans le domaine des travaux d’ingénierie et de construction, ainsi que de la recherche et du développement de projets pétroliers. Le dernier en date est un projet géant d’une valeur de 07 milliards de dollars, avec deux sociétés chinoises, pour développer un projet de mine de phosphate et produire des engrais dans la wilaya de Tébessa.
La Sonatrach avait précisé, dans un communiqué, que le contrat prévoyait « la constitution d’une société mixte sous le nom de « Société algéro-chinoise des engrais ». Sa filiale Asmidal et le groupe minier public Manadjim El-Djazaïr détiennent 56 % des parts dans la nouvelle société et 44% pour les sociétés chinoises « Wuhuan » et « Tian’an ».
La Sonatrach avait également signé, il y a deux mois, un contrat avec les sociétés « Sinopec Liuyang Engineering Co. » et « Sinopec International Petroleum Service Corporation », dans le cadre du démantèlement de cuves de stockage vieilles d’une vingtaine d’années au niveau du complexe de raffinerie de Skikda, ainsi que la construction d’un nouveau réservoir de gaz naturel.
Il s’agit d’un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction d’une valeur de 25 milliards de dinars. Le délai de réalisation est de 40 mois. Le projet permettra la rénovation du port pétrolier de Skikda, à travers la construction d’un nouveau poste d’amarrage dédié à l’extension du port, et la construction d’un nouveau réservoir de GNL, ce qui permettra l’exportation de ce produit vers les marchés d’Asie et d’Amérique du Sud.
En 2018, Sonatrach avait signé un accord de 6 milliards de dollars avec la société chinoise CITIC pour un projet de production de phosphates. En 2016, la compagnie pétrolière nationale a attribué un contrat de 410 millions de dollars à la société chinoise CPECC pour moderniser une raffinerie de pétrole près de la capitale.
R.I.