Le ministre délégué chargé de l’industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, a révélé ce mercredi que « 29 unités de production pharmaceutiques sont bloquées par des décisions administratives »
Benbahmed, qui intervenait sur les ondes de la radio nationale, a affirmé que le cadre réglementaire qui existe actuellement, « n’incite pas à l’investissement productif, au contraire il le ralentissait. La preuve, il y a une stagnation dans la production nationale depuis 2017 ».
« Dans notre analyse de cette stagnation, on a constaté que le problème ne réside pas dans la maitrise technologique, mais dans les démarches administratives », a-t-il ajouté.
À partir de ce constat, souligne celui-ci, « nous mettrons en place une matrice qui permettra de prendre en charge tout ce retard ». et d’ajouter : « Il ne s’agit pas de faire comme d’habitude. Nous allons mettre en place les moyens et une nouvelle approche pour pouvoir rattraper tout ce retard. Ces 29 unités bloquées pourront, de ce fait, rentrer en production dès cette année ».
Par ailleurs, le ministre a indiqué que l’Algérie ambitionne de couvrir 70% de ses besoins en médicaments, à partir de la production locale, en précisant qu’actuellement l’Algérie couvre 52% de ses besoins de médicaments.
Il a précisé que l’industrie pharmaceutique sera encadrée et encouragée par le gouvernement, pour que cela devienne un segment créateur de richesse pour l’économie nationale.