La qualité médiocre de l’internet en Algérie complique la vie des citoyens et rend difficile l’activité des entreprises. Celle-ci connait ces derniers temps des coupures presque fréquentes et des perturbations répétitives sur le réseau mobile, dont l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) a pointé du doit en les accusant de « manquement à certaines exigences contenues dans le cahier des charges ».
En effet, selon les données de l’union internationale des télécommunications, présenté mardi pour le ministre de la poste et des télécommunications, Karim Bibi Triki, au Forum Rakmana du GAAN, le taux de pénétration de l’internet fixe en Algérie a atteint 9% de la population, avec près de 4 millions d’abonnés à l’ADSL et FTTH.
Un taux considéré par le ministre de très satisfaisant en comparaison aux différents taux régionaux et internationaux. selon le même interlocuteur, la moyenne mondiale du taux de pénétration de l’internet fixe est de 15%, alors que dans le monde arabe elle est de 8% et la moyenne africaine, elle, s’élève seulement à 1%. Il a précisé qu’en afrique du nord, l’Algérie est classé deuxième en terme de pénétration internet fixe, derrière la Tunisie.
Pour ce qui est de l’internet mobile, l’Algérie a atteint un taux de pénétration de 90%, ce qui représente plus de 39 millions d’abonnés à l’internet mobile . Un taux qui évolue chaque année de 1 à 2%. D’ailleurs selon le ministre, ce taux est supérieur à la moyenne mondiale, qui est de 75%.
ces chiffres représentent un avantage pour le développement des services, dont le E-commerce et les services publics en ligne. cela permettra également aux opérateur de cibler leur marcher. Pourtant, l’actuel ministre et ancien membre du GAAN, a souligné que cette évolution est nécessaire, mais pas suffisante, mais ces indicateurs peuvent impacter les services en ligne.
La bande passante internationale
Selon les donnée 2020 de l’union internationale des télécommunications, le continent africain reçoit une bande passante égale à 18 terra octets par seconde (To/s), dont 14 T/s relie le continent à l’Europe. Il a précisé que ces 14 To/s ne sont pas réparti d’une manière équitable entre les citoyens africains.
Bien que l’Algérie qui représente 3% de la population africaine bénéficie de 15% de ces 14 To/s, dit-il, elle représente 2,2 To/s, d’ailleurs la consommation du débit a doublé par rapport à ce qu’elle a était avant l’arrivée de la pandémie du Covid-19.
Une qualité de débit pas au Top
Bien que la plus part des intervenants au forum Rakmana ont critiqué la qualité du la vitesse de l’internet en Algérie, le ministre a répondu en disant que malgré l’importance du taux de pénétration national, des réalisations restent à faire sur la bande passante international, surtout que le pays est immense géographiquement, mais reste le problème de la qualité et la vitesse de l’internet.
Il a également souligné que depuis mars 2020, la bande passante minimum de l’internet fixe a été multiplier par cinq et jusqu’à présent 86% de abonnés ont un débit minimum de 10 mégas par seconde et 2,4 millions de foyers ont vu leur débit internet doublé.