Le ministre israélien de l’Economie et de l’Industrie, Amir Peretz, a affirmé que son pays était désireux d’établir un accord de libre-échange avec le Maroc, estimant que les économies marocaine et israélienne ne sont pas dans un rapport concurrentiel, mais plutôt de complémentarité.
Lors d’un entretien avec le quotidien marocain L’Economiste, paru ce mardi, le ministre israélien a déclaré qu’un accord de libre-échange était un « objectif majeur », indiquant qu’une équipe spéciale sera chargée de « travailler intensément et rapidement à la préparation d’une mouture d’accord à soumettre à l’appréciation des deux gouvernements ».
Selon lui, le Maroc pourrait bénéficier de l’immense expérience israélienne dans les secteurs de technologies de l’eau et de l’agriculture. Des coopérations fondées sur des technologies innovantes dans le secteur de l’automobile pourraient également être établies.
« Israël a beaucoup à apprendre de la puissance industrielle automobile marocaine, ainsi que de la capacité du Maroc, situé à un carrefour d’échanges stratégiques, à servir de pont entre les régions », a affirmé M. Peretz, qui soutient que des milliers d’hommes d’affaires israéliens envisagent de visiter le Maroc et d’y créer des partenariats avec leurs homologues marocains.
M. Peretz, lui-même né au Maroc, estime par ailleurs que le royaume et Israël pourraient créer des sociétés mixtes actives en Palestine, à Bahreïn, et aux Emirats arabes unis.