La Banque mondiale accorde à la Tunisie un prêt de 250 millions de dollars - Maghreb Emergent

La Banque mondiale accorde à la Tunisie un prêt de 250 millions de dollars

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“Ce prêt démontre la volonté de la Banque mondiale d’aider la Tunisie à créer des conditions propices aux changements sociaux et économiques pour lesquels les Tunisiens sont descendus dans la rue “, note Simon Gray, Directeur des opérations pour le Maghreb, à la BM.

 

 

Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé, mardi, l’octroi d’un prêt de 250 millions de dollars à la Tunisie pour appuyer un important programme de réformes économiques et sociales.

Le deuxième “Prêt à l’appui des politiques de développement pour la gouvernance, les opportunités et l’emploi”, vise à jeter les bases d’une économie compétitive pour offrir davantage d’emplois qualifiés aux Tunisiens et aider à financer la stabilisation macroéconomique.

La croissance et la gouvernance économique seront essentielles, d’après la BM, pour relever les défis de la transition et pour maintenir l’élan imprimé par la nouvelle constitution.

Après avoir privilégié les réformes de la gouvernance au lendemain de la révolution de 2011, la Banque mondiale recentre son appui sur les réformes nécessaires à mettre sur la voie d’une croissance plus forte et plus inclusive. “Ce prêt démontre la volonté de la Banque mondiale d’aider la Tunisie à créer des conditions propices aux changements sociaux et économiques pour lesquels les Tunisiens sont descendus dans la rue”, note Simon Gray, Directeur des opérations pour le Maghreb, à la BM. “Si elles sont poursuivies, ces réformes ne permettront pas seulement de répondre aux problèmes immédiats, elles contribueront aussi, à la croissance et à la création d’emplois à moyen terme” ajoute-t-il.

Ce prêt-le deuxième d’une série de trois prêts à l’appui des politiques de développement, ou DPL-vise à financer les réformes urgentes à mettre en œuvre pour stimuler l’investissement, surtout dans le secteur privé, afin d’enrayer le ralentissement économique accusé après la révolution.

 

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