Selon le site Medias-DZ qui suit l’actualité de la presse et des médias en Algérie, se sont pas moins de six sites d’information qui sont inaccessibles depuis quelques jours à partir de l’Algérie.
« Médias DZ a testé l’ensemble des sites d’information connus (près de 200 sites d’information algériens sont suivis par la veille médiatique Médias DZ) ; depuis un serveur établie en Algérie et un autre en France.
Le résultat du test montre qu’ il y a, à ce jour, au moins 6 sites d’informations accessibles depuis la France mais inaccessibles depuis l’Algérie »
Selon le site, ce sont TSA et Algeriepart qui sont les plus touchés et semblent avoir fait l’objet d’une mise en liste noire puisqu’ils ne répondent pas aux pings qui leurs sont adressés depuis l’Algérie.
La censure de TSA a débuté le 12 juin dernier avec la disparition du site des moniteurs et smartphones en Algérie. Depuis, de nombreuses organisations et partis ont dénoncé cette nouvelle forme de répression numérique et ont rappelé le droit à l’information et la liberté d’expression et d’information.
Le FFS et le PT ont publié un communiqué pour réclamer le rétablissement de l’accès au site et dix ONG, organisations de défense des droits humains et des associations tunisiennes condamnent le blocage de TSA.
Elles ont tenu à exprimer leur solidarité avec le comité de rédaction du journal en ligne indépendant qui jouit d’une grande audience auprès de l’opinion publique algérienne et qui a remporté, le 30 mai 2019, le prix maghrébin Néjiba Hamrouni pour l’éthique journalistique.
Elles appellent les autorités algériennes à mettre fin au blocage du site TSA, censuré pour la seconde fois depuis 2017, à mettre un terme aux différentes formes de censure et à respecter le droit du peuple algérien, auteur d’un soulèvement pacifique et extraordinaire initié depuis le 22 février dernier contre le despotisme et la corruption, à la liberté d’expression et à la liberté de presse.