Le Maroc est doté d’un régime de commerce des services financiers des plus ouverts au monde, selon le rapport de la CNUCED intitulé « Libérer le potentiel du commerce des services en Afrique pour la croissance et le développement ».
Le Maroc figure parmi les pays qui « affichent les taux les plus élevés de développement financier » en Afrique, selon le rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) sur le développement économique en Afrique 2015. « L’Afrique du Sud, Maurice, le Maroc et le Nigeria affichent généralement les taux les plus élevés de développement financier du continent », indique le rapport présenté jeudi à Rabat par Ochozias Gbaguidi, responsable des Affaires économiques au Bureau régional pour l’Afrique du Nord de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
Le Maroc est doté d’un régime de commerce des services financiers des plus ouverts au monde, précise le rapport intitulé « libérer le potentiel du commerce des services en Afrique pour la croissance et le développement ». « En Afrique, la restrictivité du commerce des services financiers varie beaucoup entre les pays », souligne le rapport présenté lors d’une conférence de presse organisée conjointement par le Centre d’information des Nations unies pour le Maroc et la CEA.
Améliorer la réglementation financière domestique
Compte tenu de l’internationalisation croissante des services bancaires et de la récente crise financière mondiale, le nouvel environnement réglementaire doit absolument être doté de mécanismes de prévention et de règlement des crises, estiment les auteurs du rapport. Ils proposent une amélioration de la réglementation financière domestique et de la gestion de risques ainsi que du cadre de simulation de crises des banques domestiques. Ils appellent également à l’adoption des principes de surveillance clairs et la création de groupes intra-régionaux de surveillance et de gestion de crises pour les banques d’importances systémiques.
Le Rapport 2015 sur le développement économique en Afrique aborde un certain nombre de grandes questions stratégiques concernant le secteur des services et propose des pistes de réflexion sur les modalités possibles d’une contribution de ce secteur à l’intégration régionale en Afrique, à une croissance équitable et à la création d’emplois.