Les prix du poulet a connu une hausse vertigineuse ces deux derniers mois et a atteint actuellement dans les marchés de détail les 600 DA le Kilogramme. Une hausse dont les consommateurs ne trouvent plus d’explications.
Ce mercredi 27 septembre, le porte-parole du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Messaoud Bendridi, a estimé que La hausse des prix du poulet constatée sur les marchés est « conjoncturelle » et devrait voir une baisse dans les « prochains jours ».
Dans un entretien accordé à la Chaîne I de la Radio algérienne, M. Bendridi a expliqué que les prix du poulet, qui ont récemment dépassé les 600 Da le kilo, vont bientôt baisser grâce aux opérations de réhabilitation des bâtiments d’élevage de volailles, ajoutant que la baisse sera significative soit au niveau de l’Office national des aliments de bétail (ONAB) ou chez les éleveurs privés.
A cet égard, M. Bendridi a rassuré les aviculteurs concernant l’abondance de denrées alimentaires et de matières premières au niveau de l’ONAB qui dispose d’une licence pour importer une grande quantité de maïs et de soja pour fabriquer des aliments complexes de volailles.
Quant aux poussins, le porte-parole officiel du ministère a confirmé que l’ONAB est prêt à fournir ce produit à des prix raisonnables, précisant que » les éleveurs doivent se rapprocher de l’Office pour obtenir les intrants nécessaires ».
Le porte-parole a également révélé qu’une réunion aura lieu prochainement entre le ministère de l’Agriculture et des responsables de la Fédération des éleveurs de volailles et du Conseil professionnel paritaire de cette division afin de convenir des modalités permettant d’assurer l’approvisionnement en poulets « à des prix stables tout au long de l’année ».
Dans ce contexte, l’accent sera mis sur l’organisation des revendeurs de la division en coopératives agricoles, ce qui facilitera l’approvisionnement en aliments pour volailles et poussins ainsi que les relations avec l’ONAB et donnera lieu à une abondance de volailles sur les marchés à des prix étudiés et raisonnables », précise M. Bendridi.
En réponse à une question sur la stratégie du secteur pour développer les cultures stratégiques, à l’instar des céréales, le responsable a affirmé qu’elle reposait sur plusieurs axes, notamment l’extension des superficies irriguée, relevant que l’objectif fixé était d’atteindre 2 millions d’hectares de superficies irriguées dans le grand Sud.
Dans le même sillage, il a fait état de 1,5 millions d’hectares de superficies irriguées, à ce jour, au niveau national.