L’exécutif algérien entend réviser à la hausse le prix de l’eau mais pas dans l’immédiat.
En effet, selon des sources avisées, le prix du mètre cube de l’eau devrait connaître une hausse jugée « inéluctable » par les responsables du secteur des ressources en eau. Durant le dernier Conseil des ministres, la question aurait été soulevée par les membres du gouvernement.
Selon les mêmes sources, il y aurait consensus autour d’une décision qui aille dans le censé d’une revue à la hausse du prix de l’eau. Seul bémol, le timing d’une telle mesure ne serait pas opportun. Le Chef de l’Etat aurait instruit le gouvernement de la différer pour des raisons de stabilité sociale dans le pays.
Les tarifs de l’eau potable, rappelons le, font l’objet de barèmes spécifiques à chaque zone tarifaire territoriale. Ils sont calculés sur la base du coût du service public d’alimentation en eau potable et de sa répartition entre les différentes catégories d’usagers et tranches de consommation d’eau. Les catégories d’usagers comprennent :- les ménages (catégorie I) ;- les administrations, les artisans et les services du secteur tertiaire (catégorie II) ;- les unités industrielles et touristiques (catégorie III).
Le barème de tarifs applicables aux différentes catégories d’usagers et tranches de consommation trimestrielle, est déterminé en multipliant le tarif de base par les coefficients tarifaire figurant au tableau ci-dessous. Nonobstant de sérieux problèmes de gouvernance, le secteur des ressources en eau traverse une crise sans précédent, du fait de la raréfaction de l’eau et la baisse de la pluviométrie.
Après 15 ans de partenariat algéro-français dans la gestion et la distribution de l’eau à Alger et Tipasa, le gouvernement a acté le départ de la société française Suez, partenaire de l’ADE et actionnaire à auteur de 30% dans la gestion de SEAAL, suite à la fin du contrat liant les deux partie, au 31 octobre 2021, faisant d’elle une entreprise à 100% algérienne désormais.