La première journée de Fikra "n'a pas tenu ses promesses", selon l'audience - Maghreb Emergent

La première journée de Fikra “n’a pas tenu ses promesses”, selon l’audience

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Si les jeunes présents à cet événement sont heureux d’y avoir autant d’opportunités de networking, ils ne trouvent pas tous pertinents son thème cette année, la réussite, ni le profil de certains invités*.

 

 

Une audience principalement jeune d’environ 2.000 personnes a assisté samedi 14 février à la première journée de la troisième édition de la conférence Fikra afin de “s’en inspirer”, comme le voulait Toufik Lerrari, cofondateur de l’événement en conférence de presse. Si la plupart ont apprécié l’initiative et la chance de “networking”, d’autres ont émis des critiques et l’inspiration n’a pas été au rendez-vous pour tout le monde.
C’est autour du thème “Réussir” que s’est réuni tout ce monde samedi 14 février à l’hôtel Aurassi à Alger. L’homme d’affaires Issad Rebrab, le diplomate Lakhdar Brahimi ou encore le philosophe tunisien Youssef Seddik ont fait partie des speakers qui se sont succédé pour partager leurs “success stories” autour du thème “Réussir”.

 

“Un thème trop abstrait”

 

Ce thème est “trop abstrait” selon Nawel, étudiante en informatique, par rapport à celui de l’année dernière (l’optimisme). “On va attendre la suite des talks pour s’imprégner de ce bain de la réussite qui n’a pas vraiment décollé cette année”, explique Naïma, responsable marketing dans une entreprise privée.
Mais, ajoute-t-elle : “Fikra m’offre l’occasion de rencontrer des gens que je n’aurais jamais eu l’occasion de voir. Ce n’est pas tous les jours qu’on croise ce genre de profils. S’imprégner, même légèrement de leur propre background, se calquer sur ces modèles et voir ce qu’on peut en faire est une chance géniale”.
Pour Zakaria, doctorant en énergies renouvelables, le profil des conférenciers n’est pas pertinent compte tenu de la réalité du pays. “Il y a beaucoup d’inventeurs et de scientifiques algériens qui ont réussi à l’étranger, qui ont déposé des brevets, etc., mais est-ce qu’ils investissent en Algérie ?” s’interroge-t-il avant d’ajouter : “Ce ne sont pas des modèles pour moi. Mes modèles sont ceux qui ont étudié en Algérie et qui ont réussi en Algérie.”

 

Networking

Les avis divergent sur les speakers mais sont quasi-unanimes sur l’occasion de faire du “networking”, des rencontres en marge de Fikra. Même si “la communauté” est plus ou moins la même à Alger dans ce genre d’événement, on en cherche toujours une pour un but ou un autre.
Chouaïb, organisateur d’un événement annuel à Alger, assiste à Fikra pour “rencontrer des fournisseurs, des partenaires et des sponsors potentiels” mais aussi pour “retrouver, échanger et se mettre à jour avec la communauté” de l’événementiel.

 

(*) Cet article a été publié initialement par le Huffigton Post Algérie.

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