La Russie veut sortir de l'accord sur la limitation de la production mondiale de pétrole - Maghreb Emergent

La Russie veut sortir de l’accord sur la limitation de la production mondiale de pétrole

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Le patron de Lukoil, l’une des plus grandes compagnies pétrolières russes, a déclaré vendredi que la Russie devrait commencer à sortir de l’accord sur la limitation de la production mondiale de pétrole si les cours restent à 70 dollars le baril pendant plus de six mois.

 

Une sortie en douceur de l’accord sur la limitation de la production mondiale de pétrole pourrait être évoquée lors de la prochaine réunion, le 21 janvier, entre l’Opep et ses partenaires, a déclaré vendredi le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak.

Ce dernier a cependant jugé que le marché mondial n’était pas encore rééquilibré, malgré un baril de Brent revenu à quasiment 70 dollars.

“Je ne pense pas que quiconque va nous empêcher de discuter de ces questions”, a dit Alexandre Novak, interrogé sur la possibilité qu’une sortie du pacte soit évoquée lors d’une réunion au niveau ministériel du comité de suivi de cet accord le 21 janvier à Oman.

Le patron de Lukoil, l’une des plus grandes compagnies pétrolières russes, a auparavant déclaré vendredi que la Russie devrait commencer à sortir de cet accord si les cours restent à 70 dollars le baril pendant plus de six mois.

Un marché pas encore rééquilibré

Pour Alexandre Novak, un excédent d’offre persiste cependant sur le marché pétrolier mondial. “Nous voyons que le marché devient équilibré. Nous voyons que l’excédent sur le marché se réduit mais le marché n’est pas encore complètement équilibré et, bien sûr, nous devons continuer à surveiller la situation”, a-t-il dit à la presse.

Le pétrole coté à New York et à Londres a inscrit vendredi à la clôture un nouveau plus haut depuis décembre 2014, porté par des

Les propos du ministre russe de l’Energie ont fait réagir les cours pétroliers qui ont clôturé à leur plus haut niveau depuis décembre 2014. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, a gagné 50 cents pour finir à 64,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a terminé à 69,87 dollars, en hausse de 61 cents par rapport à la clôture de jeudi.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires dont la Russie sont tenus jusqu’à la fin de l’année par un accord de réduction de leur production cumulée de 1,8 millions de barils par jour pour rééquilibrer l’offre et la demande mondiale et faire remonter les prix.

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