La torture est encore pratiquée au Maroc et au Sahara Occidental, selon le rapport 2014 d’Amnesty - Maghreb Emergent

La torture est encore pratiquée au Maroc et au Sahara Occidental, selon le rapport 2014 d’Amnesty

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Dans son rapport 2014 sur la torture, l’ONG Amnesty international accuse notamment des gouvernements de ne pas tenir leurs engagements pour l’élimination de la torture.

 

Amnesty constate en effet que 30 ans après l’adoption de la Convention contre la torture par les Nations-Unies (1984), ce phénomène dégradant pour la dignité humaine, est toujours en vigueur dans au moins 141 états, dont le Maroc.
Amnesty a lancé sa campagne Stop Torture par un rapport (La torture en 2014 : 30 ans d’engagements non tenus) accablant sur la poursuite de la torture dans de nombreux pays, y compris les Etats-Unis. Pis, sur les 155 Etats qui ont ratifié cette convention, 79 d’entre eux ne la respectent pas, et pratiquent toujours ce système d’interrogatoires dégradants. Le rapport 2014 revient plus spécifiquement sur la pratique de la torture dans cinq pays (Ouzbekistan, Nigeria, Maroc, Philippines, et Mexique), ainsi qu’au Sahara Occidental.
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Selon ce rapport, les autorités marocaines enquêtent rarement sur les témoignages de cas de torture dans le pays et au Sahara Occidental. “Amnesty international continue de recevoir des informations faisant état d’actes de torture ou d’autres mauvais traitements, en particulier en garde à vue et pendant les interrogatoires, après l’arrestation de suspects par la police et la gendarmerie”, affirme l’ONG.
Les victimes sont des activistes sahraouis, des défenseurs des droits de l’homme, des étudiants et militants de gauche, des présumés terroristes, ajoute Amnesty. Le rapport d’Amnesty ‘’Stop Torture au Maroc et au Sahara Occidental’’ recommande aux autorités marocaines en particulier, ‘’d’offrir des garanties en détention’’, de ‘‘mettre fin à la détention secrète’’, de ‘’diligenter des enquêtes’’, de ‘’ne pas recueillir les déclarations obtenues sous la torture’’, ‘’d’engager des poursuites judiciaires’’ et ‘’d’accorder des réparations’’ aux victimes.
Merouane Korso

 

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