L’accord de libre-échange continental africain se précise

L’accord de libre-échange continental africain se précise

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Les choses semblent se préciser de plus en plus pour la mise en œuvre de l’accord la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). C’est ce que nous avons chier au 3ème jour des travaux de la 38ème réunion du Comité d’experts de la Conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique de la CEA.

Alors que les débats des experts de la CEA eu pour point principal cet accord de libre-échange, la Chambre des représentants du peuple éthiopien est devenue le 21ème organe législatif à ratifier l’accord sur la ZLECA à l’occasion du 1er anniversaire de la signature dudit accord par de nombreux pays africains le 21 mars 2018, à Kigali, au Rwanda.

L’action du parlement éthiopien laisse maintenant la place à un seul pays supplémentaire pour la ratification de la ZLECA afin qu’il devienne opérationnel.

Il faut d’ailleurs préciser que c’est la CEA qui accompagne les pays membres de l’Union africaine dans l’appropriation de l’accord commercial continental pour en tirer profit.

Plusieurs membres ont relevé à cette occasion que les chefs d’Etats ne sont pas très familiers avec le protocole de libre circulation lié à la ZLECA. La Secrétaire exécutive adjointe, Giovanie Biha, déclare que la CEA dispose déjà de notes explicatives sur ce protocole et d’autres protocoles connexes à la ZLECA.

Pour rassurer encore plus les représentants des pays membres, le Président de la session, Zouhair Chorfi (Maroc), a indiqué qu’il est « nécessaire pour la CEA de se créer des niches spécifiques dans le domaine des statistiques africaines, citant des domaines tels que la balance des paiements ou les finances, afin de constituer le principal point de référence pour de telles zones ».

Concernant les statistiques toujours, Giovanie Biha a noté que « le Centre africain pour la statistique (CAS), au sein de la Commission, dirige l’exercice de refonte de la statistique du PIB et renforce la collaboration avec les États membres à cet égard ».

Cependant, « les données sur la mise en œuvre des ODD appartiennent aux pays membres eux-mêmes » et ils devront accroître leurs efforts pour investir davantage dans les statistiques en général, avertit Oliver Chinganya, Directeur du Centre.

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