Rien ne va entre les deux voisins, l’Algérie et le mali, depuis quelques mois. Les raisons de la discorde entre Alger et Bamako se sont multipliés, depuis le renversement du régime civile de Bah N’Daw.
Après la convocation par les autorités malienne de l’ambassadeur d’Algérie au Mali, hier mercredi, le ministère des Affaires étrangères algérien a rappelé ce jeudi 21 décembre, le représentant de la diplomatie malienne en Algérie, Mahamane Amadou MAIGA, pour consultation « en relation avec les récents développements de la situation dans ce pays », indique un communiqué des Affaires étrangères d’Alger.
La veille, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a convoqué, l’ambassadeur de la République Populaire de l’Algérie au Mali, annonçait le ministère dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
La convocation de l’ambassadeur algérien à Bamako a été justifié par le département de Abdoulaye Diop « pour élever une vive protestation du Gouvernement de la République du Mali, suite aux récents actes inamicaux posés par les Autorités algériennes, sous le couvert du processus de paix au Mali » indique le communiqué.
Les « actes inamicaux » exprimés par Bamako concerne les récentes rencontres tenues en Algérie avec des dirigeants des mouvements Azawads et les Twaregs du mali dans le cadre de l’Accord de Paix et de Réconciliation issu du processus d’Alger. Un processus auquel les affaires étrangères algériennes tenaient pour « répondre aux aspirations légitimes de toutes les composantes du peuple malien frère à une paix et à une stabilité durables », précise le communiqué du département d’Ahmed Attaf.
A.K