Pour l’expert, le Programme national de développement des énergies renouvelables (PNDER), lancé par les pouvoirs publics, « est une excellente solution ».
La hausse vertigineuse de la consommation domestique du gaz qui risque de compromettre l’exportation de cette matière peut avoir pour solution les énergies renouvelables.
En effet, l’expert international en énergies renouvelables, le Dr M’hamed Hammoudi, a indiqué à Maghreb Emergent que « si l’Algérie arrive à réaliser le programme des 22 000 MW en énergies renouvelables, dont 64% sont prévus en photovoltaïque, pas moins de 38 milliards de mètres cubes de gaz, pourront être économisés chaque année ».
L’expert a qualifié ‘’d’énorme’’ la consommation interne de gaz, située selon lui entre 46 et 48 milliards de mètres cubes annuellement. Il affirme à ce propos que cette forte consommation « est due à l’augmentation de la consommation de l’énergie électrique, qui est produite à hauteur de 98% à partir du gaz ».
« Ceci veut dire que le gaz supporte la hausse de la consommation de l’électricité qui est estimée autour de 7,8% par an et qui peut atteindre les 11,8% », a-t-il souligné.
Pour le Dr Hmmoudi, produire suffisamment d’énergie d’origine renouvelable fera baisser la consommation de gaz au niveau local et préservera ainsi des quantités importantes de gaz pour les destiner à l’exportation. « Ce qui fera de l’Algérie un acteur majeur sur les marchés mondiaux du gaz», a-t-il ajouté.
Pour lui, le Programme national de développement des énergies renouvelables (PNDER), lancé par les pouvoirs publics, « est une excellente solution ». Il a estimé dans ce sens que les 22 000 MW ne constituent pas un objectif principal, mais une première démarche pour atteindre les 50% de taux de pénétration en énergies renouvelables.