Le catalogue des ouvrages du Centre d'études diocésain d’Alger est en ligne ! - Maghreb Emergent

Le catalogue des ouvrages du Centre d’études diocésain d’Alger est en ligne !

Algérie Glycines Bibliothèque
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Depuis le 20 janvier 2014, chercheurs, universitaires, étudiants et autres curieux peuvent consulter les 80.000 notices du catalogue des ouvrages sur le Maghreb et le monde arabe, de la bibliothèque du Centre d’études diocésain d’Alger, sans bouger de chez eux.

 

Les manuscrits et cartes historiques de la bibliothèque des Glycines sortent de l’anonymat. On peut dorénavant apprendre à les connaître, depuis Tamanrasset, Annaba, Tlemcen ou Batna et même au delà des mers et des frontières. Il suffit pour cela d’une simple connexion internet. Une fois connecté(e), cherchez « catalogue Glycines » dans votre moteur de recherche ou tapez http://www.catalogue-glycines.org/pmb/opac_css/. Vous accédez alors à une page simple mais soignée, disponible en français, arabe et anglais, où l’on vous propose plusieurs critères de recherche. « Nous avons mis environ six mois pour migrer les données de l’ancien catalogue vers ce nouveau système intégré de gestion de bibliothèque (SIGB) qui s’appelle PMB et dispose d’un catalogue de bibliothèque accessible en ligne (OPAC en anglais), ce qui n’était pas le cas avec l’ancien système », explique Guillaume Michel, directeur du Centre d’études diocésain des Glycines.

En un clic, l’internaute en quête d’érudition accède au catalogue de la bibliothèque de recherche composé de 80.000 titres dans les domaines de la linguistique, l’anthropologie, l’ethnographie, la géographie, l’archéologie, l’architecture, la littérature maghrébine en langues arabe et française provenant de divers fonds privés constitués au cours des XIXe et XXe siècles, d’une collection de 750 plans et cartes de l’Algérie et du Maghreb depuis le XVIIe et de plus de 1 000 titres de revues et périodiques. Et le « catalogue virtuel » ne cesse de grossir. « Nous ajoutons une centaine de nouvelles notices chaque mois en fonction de l’arrivée des ouvrages collectifs et périodiques que nous dépouillons quotidiennement », informe Guillaume Michel qui précise que le fonds de la bibliothèque des Glycines créée entre 1966 et 1969 par les pères Henri Teissier et Pierre Claverie fait partie de ces quelques fonds dits « maghrébins » avec ceux de la Bibliothèque nationale d’Algérie, de Tunisie, de la Bibliothèque nationale de France (BNF) ou encore de l’Institut des belles lettres arabes (IBLA) à Tunis.

Logiciel libre

« Le SIGB que nous avons choisi, PMB, est un logiciel entièrement libre », poursuit le directeur du Centre d’études diocésain des Glycines, « nous l’avons téléchargé et nous avons appris à l’utiliser ». Edité par la société française PMB Services, spécialisée en ingénierie informatique pour les bibliothèques et centres de documentation, le nouveau SIGB de la bibliothèque des Glycines n’a donc pas coûté un seul centime. Seulement de longues heures de travail. « PMB est un outil de travail très complet qui propose de nombreuses fonctionnalités telles que la création de notices, la gestion des lecteurs et des prêts, etc. », témoigne Sabrina Tensi, informaticienne et documentaliste de la bibliothèque de recherche des Glycines depuis 2007 qui s’est occupée du paramétrage du nouveau logiciel. Pour cela, la jeune femme n’a reçu aucune formation. « J’ai appris avec la pratique », raconte-t-elle. « Lorsque j’étais face à un problème, je cherchais la solution sur les forums où j’ai toujours réussi à trouver les réponses car il existe une importante communauté d’utilisateurs de PMB à travers le monde ».

Le développement numérique du Centre d’études diocésain des Glycines ne s’arrête pas là. Le directeur envisage ainsi la mise en réseau du catalogue de la bibliothèque des Glycines afin que le lecteur puisse trouver ce qu’il recherche dans d’autres catalogues s’il ne le trouve pas dans celui des Glycines. « Petit à petit, on étend notre usage du PMB », confie-t-il. L’institution vient, par ailleurs, de se doter d’une plateforme web mise en ligne fin janvier. On y trouve le programme des conférences, le détail des activités scientifiques et des informations sur les services proposés, sans oublier un accès au catalogue !

 

 

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