« Aujourd’hui, sur les 16 clubs, il y a que 5 ou 6 qui ont une licence professionnelle », a indiqué l’ancien responsable de la FAF.
Selon Mohamed Mecherara, expert en comptabilité et ancien assistant du président de la FAF (Fédération algérienne de football), l’Algérie a pris tout le temps nécessaire pour réussir l’entreprise de professionnalisation du sport mais sans succès.
« Les premiers textes de loi qui parlent de la professionnalisation du sport en Algérie datent de 2006. Et ce n’est qu’en 2010 qu’on a lancé la mise en place du professionnalisme puisque c’est l’arrêté du 10 juillet 2010 qui fixe les conditions aux clubs pour devenir professionnels. On ne s’est pas du tout précipité. Mais, aujourd’hui, 8 ans après, on a échoué », a-t-il affirmé en soulignant que la FAF n’a probablement pas réussi à expliquer sa vision du professionnalisme.
« M. Rouraoua a voulu faire des meilleurs clubs algériens des clubs professionnels, titulaires d’une licence professionnelle, en les aidant à avoir des infrastructures. Il y a eu aussi le fameux conseil interministériel qui a accordé à tous les futurs clubs professionnels un lot de terrain, des crédits bancaires à taux bonifié ainsi que la prise en charge totale des salaires des entraineurs et des frais des équipes de jeunes.
Tous ces moyens, on n’a pas su en profiter. « Aujourd’hui, sur les 16 clubs, il y a que 5 ou 6 qui ont une licence professionnelle », a-t-il ajouté. Il a assuré, en outre, que « le championnat algérien n’est pas professionnel » que, en Algérie, « à ce jour encore, on confond entre joueur professionnel, club professionnel et championnat professionnel ».
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