Il s’agit concrètement d’utiliser une partie des réserves et affectations constituées par la Banque centrale, selon les explications données par le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane.
Le ministre a affirmé, mercredi à Alger, que le déficit budgétaire prévu dans le cadre du Projet de loi de finances (PLF-2021) sera financé à travers l’application des mécanismes de la politique monétaire, stipulés dans la loi, en concertation avec la Banque d’Algérie.
le solde budgétaire sera estimé à près de -2784,8 milliards de dinars, contre- 2381,5 milliards de dinars à la clôture de l’exercice 2020. Quant au solde global du Trésor, il sera de près de -3614,4 milliards de dinars, soit -17,6% du PIB global.
Dans le cadre de ces mécanismes, il sera procédé également au placement d’une partie des fonds propres de la Banque d’Algérie (BA) en bons du Trésor, conformément à l’article 53 de l’ordonnance N 03-11 relative à la monnaie et au crédit, en sus de la dynamisation du marché des bons du Trésor, à travers le rachat d’importants crédits bancaires communs, et le refinancement des bons du Trésor émis en contrepartie du rachat de ces crédits bancaires communs.
Pour ce faire, ajoute le ministre, il faudra adapter le règlement de la BA au contexte économique et financier actuel, ce qui garantira la liquidité nécessaire en faveur des banques pour financer l’économie, et partant permettra au Trésor de drainer une grande part de cette liquidité, dans le cadre de l’activité ordinaire du marché des valeurs du Trésor.
Avec APS